Dans le contexte spécifique des organisations à but non-lucratif, on parle de « fundraising en face to face » pour qualifier le fait de démarcher directement de potentiels donateurs afin de collecter des fonds pour l’ONG.

Pour ce faire, un « dialogueur face to face » a besoin de combiner à la fois un savoir spécifique à l’ONG : l’historique, les valeurs, le buts, les actions, les objectifs/projets régulièrement mis à jour, des compétences pratiques tel que des outils spécifiques de communication, d’argumentation et de force de vente, ainsi qu’une éthique de travail et une attitude avenante et professionnelle.

• Le travail d’un dialogueur face to face est donc à la fois de sensibiliser la population au travail de l’organisation qu’il représente, tout en collectant des fonds à son attention.

• Les collecte de fonds en face-to-face menées par les dialogueurs représentant l’ONG sont généralement menées dans des lieux publics tels que les centres commerciaux, les rues passantes, voire lors d’événements spécifiques comme les marchés et festivals. Au préalable, la durée d’une campagne de recherche de fonds ainsi que ses objectifs (volume de donateurs ou quantité d’argent récolté) sont définis entre l’ONG et l’entreprise prestataire.

• Les représentants de l’ONG utilisent des brochures, affiches et supports média qui renforcent et légitiment leur travail, tout en offrant un discours personnalisé en fonction du profil de la personne ou du groupe arrêté. La population bénéficie ainsi d’une clarté d’échange rendu efficace par la personnalisation de la présentation, ce qui l’incite plus favorablement à soutenir l’ONG. Cette méthode, qui place la qualité de l’échange humain au cœur de la démarche, permet ainsi de donner une réelle puissance à la recherche de fonds.
• C’est notamment pourquoi il est absolument primordial que les représentants de l’ONG soient bien préparés et professionnels pour générer confiance et intérêt auprès des personnes démarchées par ce biais.

• Cette méthode permet systématiquement d’augmenter la base de données de l’ONG, grâce aux informations récoltées via les formulaires d’adhésion.

Ainsi, la force d’impact de l’ONG augmente en termes de communication via les newsletters, les appels aux dons urgents, etc. Car tout adhérent potentiel se voit entré dans la base de données de l’ONG, ce qui permet à celle-ci de le recontacter à l’avenir.